Finca La Buena Esperanza, El Salvador

En 1924, Amalia De Quintanilla avait un rêve. Elle voulait acheter 56 acres de terre dans les montagnes de Cacahuatique, dans l'est du Salvador, pour créer sa propre exploitation de café et ne produire que les meilleurs cafés - ce qui n'était pas facile à l'époque, car le secteur du café était largement dominé par les hommes ! Elle a cependant persévéré et, contre toute attente, elle est devenue l'une des premières femmes propriétaires d'une exploitation de café dans le monde. La Buena Esperanza", comme elle appelait sa ferme, était née !

Un excellent café de la part d'un arrière-arrière-petit-fils

Aujourd'hui, quatre générations plus tard, son arrière-arrière-petit-fils Andrés dirige l'exploitation avec la même passion et la même détermination, perpétuant ainsi le rêve d'Amalia. Comme Amalia, Andrés est convaincu que l'échange d'informations à tous les stades du processus de production du café est le meilleur moyen de garantir la croissance et l'amélioration. C'est pourquoi il rend régulièrement visite à toutes les personnes concernées, de l'agriculteur au barista.
Nous avons eu l'honneur de l'accueillir dans notre magasin et il nous a non seulement séduits par ses opinions, ses connaissances et son sens de l'humour, mais il nous a également incités à essayer de servir la meilleure tasse de café de Louvain.

Changement climatique : improviser, s'adapter, vaincre !

Dans des conditions parfaites, toutes les cerises de café fleurissent et mûrissent en même temps, ce qui donne une seule période de récolte. Toutefois, en raison des longues sécheresses et des pluies imprévisibles que nous connaissons aujourd'hui, ce schéma a été perturbé. La floraison et la maturation n'ont plus lieu simultanément.

Pour résoudre ce problème, Andrés a été le premier agriculteur à diviser la récolte en trois tournées de cueillette, ne ramassant que les cerises les plus mûres à ce moment précis. Bien que ce système demande plus de travail, Andrés est convaincu que c'est le seul moyen de maintenir ses normes élevées. En outre, il a découvert que chaque cycle de cueillette donne un goût et un arôme légèrement différents.

Pour optimiser cette méthode de récolte, il a demandé aux cueilleuses de se peindre les ongles de la couleur d'une cerise mûre, afin de s'assurer qu'elles ne cueillent que les cerises les plus belles.

Un emplacement unique donne une variété unique !

Comme nous l'avons déjà mentionné, La Buena Esperanza est située dans les montagnes de Cacahuatique, dans l'est du Salvador. Cette situation unique est l'une des principales raisons pour lesquelles ce café, le "Tekisic", n'a pas son pareil.

Le Tekisic est une adaptation locale de la variété d'arabica la plus connue, le "Bourbon". Il est unique au Salvador et peut être défini par un goût à la fois floral et fruité. Le fait qu'il pousse dans un sol d'argile ferreuse, ce qui est très rare, confère au café une sensation pleine et crémeuse.

Notre microlot appelé Leon est entièrement entouré d'avocatiers, ce qui renforce son corps lisse et en fait un café unique en son genre.